La refonte du logotype permet à la Ville de Rosemère de suivre l’évolution et les tendances de la société moderne, s’assurant ainsi de conserver la complicité établie avec sa population. Tout comme dans son précédent logotype, la rose sauvage se retrouve au centre pour rendre hommage aux espaces naturels et au côté champêtre de Rosemère. À droite, l’apostrophe épousant la forme de la fleur illustre le concept de la saine floraison et de la croissance, puis entre en dialogue avec l’accent grave du « È ». En se divisant en deux, la rose laisse apparaître dans sa contre-forme un « r » stylisé, rappelant le nom de la Ville. Cette contre-forme peut également illustrer le boulevard du Curé-Labelle, qui divise la ville en deux. Du côté gauche de la rose se retrouvent trois vagues qui représentent la rivière des Mille Îles nourrissant la fleur. Cette eau en mouvement, source de vitalité et d’équilibre naturel, est un élément clé de Rosemère. Le bleu marine symbolise l’eau tout en rappelant l’excellente structure de l’organisation urbaine. De son côté, le rouge évoque le dynamisme, la force, le courage et la vie créative. Le mariage des deux couleurs souligne l’équité, la justice et le respect. Sous le logo, nous retrouvons la devise de la ville de Rosemère « Vivre Fleurir Grandir », qui tire son origine de celle en latin Viva Florea Crestat.
Des armoiries représentatives
En plus de rappeler son histoire, les armoiries de la Ville de Rosemère expriment sa volonté de préserver l’environnement et d’embellir la ville.
« Viva Florea Crestat »
Telle est la devise latine qui orne les listels des armoiries de Rosemère. Cette devise est une invitation à contribuer à la vie, à la floraison et à la croissance des plantes et plus particulièrement à celles des nombreuses roses que l’on retrouve sur notre territoire. Une rose, disposée en plein centre des armoiries, évoque le nom de notre Ville tandis que la gerbe de blé rappelle la vocation agricole et la population sédentaire. Pour sa part, le rosier, placé à droite, rappelle que Rosemère a déjà eu une vocation de villégiature et accueillait, vers 1880, une population saisonnière.
La partie gauche de l’écu est ornée d’un croissant qui fait référence aux armoiries de Jean-Baptiste Céloron de Blainville alors que la croix, située à droite, représente la paroisse de Sainte-Thérèse, territoire duquel Rosemère s’est détachée pour successivement accéder au rang de paroisse et de ville. La couronne est un indicatif du statut de municipalité urbaine de Rosemère tandis que la fleur de lys, qui orne cette couronne, fait référence à la localisation territoriale québécoise de Rosemère.
Les couleurs dominantes des armoiries de Rosemère sont le bleu et le rouge. La couleur bleue, en plus de référer aux armoiries de Jean-Baptiste de Céloron, rappelle l’importance de la rivière des Mille-Îles. La couleur rouge indique l’origine anglaise du mot « mere » signifiant, selon les versions, « marais » ou « situé près de ». Notons que les armoiries de notre Ville tiennent compte des deux versions selon lesquelles la désignation de Rosemère s’explique par l’abondance de roses ou par la proximité de la paroisse Sainte-Rose. La Ville de Rosemère désire remercier tous les citoyens qui ont collaboré à l’élaboration des armoiries de la Ville.
Le rosier inerme (Rosa blanda), l’emblème floral de Rosemère
Le rosier inerme (Rosa blanda Ait.) est une rose sauvage en Amérique du Nord, et constitue l’une des six espèces retrouvées au Québec. Les rosiers sauvages se distinguent des roses cultivées par leurs cinq pétales roses et par un court temps de floraison, qui s’étend sur environ deux semaines de la fin juin au début juillet. Le rosier inerme est sans doute l’espèce la plus fréquente au sud du Québec et on peut la retrouver jusqu’à la Baie-James. À l’extérieur du Québec, le rosier inerme s’étend des prairies à l’ouest jusqu’en Nouvelle-Écosse à l’est, et jusqu’en Pennsylvanie au sud. Le rosier inerme croît généralement dans les sols calcaires (provenant de dépôts marins ou lacustres) d’humidité moyenne et on le retrouve souvent le long des forêts et des boisés. Il est facilement différencié des autres espèces par l’absence d’aiguillons (épines situées à la base des feuilles et des tiges) et d’acicules (épines plus petites situées ailleurs sur la plante) sur les tiges terminales.
Le Rosa blanda a été découvert pour la première fois en 1760 par Joseph Banks, un naturaliste anglais qui était alors en expédition à Terre-Neuve. Il aurait récolté un spécimen à Terre-Neuve et il en aurait reçu d’autres, semblables, provenant de la Baie d’Hudson. Après avoir ramené des spécimens d’herbier en Angleterre, c’est Aiton, un taxonomiste (spécialiste de l’identification des plantes) renommé de l’époque, qui a nommé l’espèce et qui en a effectué la description formelle en 1789.
Au début des années 2000, la Ville de Rosemère et la Société d’horticulture et d’écologie de Rosemère ont émis le souhait d’adopter un emblème floral pour la municipalité. Le nom de la Ville provenant lui-même de l’abondance de roses sur son territoire lors de sa création, on a demandé à la Dre Anne Bruneau, de l’Université de Montréal, et à ses collaborateurs de venir identifier les roses qui avaient été recensées sur place. Ils remarquèrent que toutes les roses sauvages étaient de la même espèce, Rosa blanda, qui est donc devenue l’emblème floral de la Ville de Rosemère en 2003, pour refléter les roses sauvages de la région qui ont donné leur nom à la Ville.