La Maison Hamilton doit son nom à Richard Hamilton, qui travaillait sur le domaine de Charles David Tylee, propriétaire de la Maison Fairfield, qui l’incita à acheter en mars 1896 la Rosemère Grange, bâtie en 1793.
Richard et Helen Hamilton ont six enfants qui vont à l’école à Sainte-Thérèse à pied, durant les belles saisons, ou en traîneau tiré par des chevaux, durant la saison hivernale.
Richard meurt en 1950, à quatre-vingt-cinq ans, après avoir été très actif au sein de la communauté religieuse de Sainte-Thérèse United Church. Son fils Ian prend alors la relève de la Rosemère Grange qui est ensuite vendue après son décès.
Acquise en décembre 2002 par la Ville de Rosemère, la Maison Hamilton est devenue, à la fin de 2004, le centre culturel de Rosemère.
En 2009, à la demande d’un citoyen préoccupé par la protection et la mise en valeur du patrimoine vert et bâti, la Ville donne le coup d’envoi d’un important projet de revitalisation du site de la Maison Hamilton. Convertie en centre culturel offrant aux Rosemèrois et visiteurs une programmation artistique de grande qualité, la Maison Hamilton par l’intérêt patrimonial qu’elle représente, contribue à éveiller l’intérêt de tous pour l’art et la culture et offre un site exceptionnel où les artistes rosemèrois et des environs peuvent mettre en valeur leur talent.
Le site subit une métamorphose majeure pour devenir un magnifique jardin aux multiples facettes. Le concept général du jardin fait référence à la culture, la forme globale des aménagements s’apparentant à celle d’une guitare. Plusieurs thèmes y sont exploités : le jardin rocailleux, le jardin des fougères (jardin d’ombre boisé), le gazebo et le sentier des senteurs, le jardin des enfants. En constante évolution, le jardin accueille depuis 2013 une collection de pivoines, qui ajoutent à ce site d’exception et que les visiteurs peuvent admirer. Les jardins Hamilton sont ainsi devenus un lieu de référence et de prédilection pour connaisseurs et promeneurs.