Arbres privés

Permis nécessaire pour couper un arbre


Pour obtenir un certificat d’autorisation pour la coupe d’arbres, il faut transmettre au Service permis et inspections le formulaire dûment complété par le propriétaire. Les arbres à couper ou inspecter doivent être clairement identifiés avec du ruban, par un croquis détaillé ou en joignant une photo au formulaire. Après transmission au Service permis et inspections, l’inspection du ou des arbres aura lieu dans les 2 semaines qui suivent. Si la demande est acceptée, le Service des permis et inspections contactera le demandeur pour lui faire part du coût du permis* et des détails. Lorsque la plantation d’un arbre de remplacement est exigée, il faudra transmettre également les preuves du remplacement (photos, factures) avant la date prévue.

Pour toutes informations, veuillez communiquer avec le Service permis et inspections 450-621-3500 poste 1238 ou par courriel permis.inspections@ville.rosemere.qc.ca

Le formulaire est disponible dans la section «À télécharger» à gauche de cette page.

Avant de faire réaliser des travaux sur vos arbres, consultez l’assurance responsabilité de l’entreprise qui les effectuera et demandez également des références. Vous pouvez trouver des entrepreneurs certifiés par la SIAQ en consultant le site Web : www.siaq.org

*Le permis d’abattage n'est plus gratuit depuis janvier 2023.


Les arbres et le bon voisinage

Les arbres sont considérés comme des biens immeubles selon le droit civil. Donc, un arbre appartient au propriétaire du terrain où il est situé. Par contre, un arbre fait aussi partie intégrante du paysage collectif. Si un arbre représente une nuisance sérieuse pour un voisin, le propriétaire peut être dans l’obligation d’intervenir pour remédier à la problématique. Par nuisance sérieuse, il est entendu que le trouble doit être réel et assez grave. Par exemple, une branche morte de fort gabarit qui surplombe la maison voisine risque d’engendrer des dommages à la toiture de la résidence. Par contre, des feuilles ou des fruits provenant d’un arbre qui tombent dans la piscine voisine ne sont pas des nuisances sérieuses. La raison est qu’une piscine nécessite un entretien régulier et qu’il est possible de remédier à la situation en y installant une toile protectrice.

Selon le Code civil du Québec, il n’est pas autorisé de se faire justice soi-même. Vous ne pouvez pas couper en tout ou en partie un arbre qui n’est pas sur votre propriété. Il est recommandé de discuter avec le voisin concerné afin de régler la situation. Toutefois, dans le cas où la discussion est difficile, voire impossible, Mesures alternatives des Basses-Laurentides offre un service de médiation pour vous aider.

Consultez :


Conseils pour limiter l'éclosion de la spongieuse

La spongieuse est un insecte défoliateur, c’est-à-dire qu’elle se nourrit des feuilles et fait des ravages au Québec depuis plusieurs années. Elle passe par différents stades : l’œuf, la larve, la pupe et l’adulte. Elle affectionne les feuilles de chênes, de peupliers et d’érables, mais nuit également à d’autres espèces de feuillus et même de conifères.

Afin de réduire son impact sur vos arbres, voici quelques conseils :

  • Lors de la période de dormance, entre juillet et mai, c’est-à-dire lorsque l’insecte est sous forme d’œufs, vous pouvez repérer ces masses d’œufs principalement sur les arbres, les tables de pique-nique, les meubles de jardin et les parois de bâtiment. Vous pouvez les retirer en les grattant avec un couteau et en les plongeant dans un seau d’eau chaude et savonneuse. Cette étape permet de réduire les possibilités d’éclosion.
  • Lors du stade larvaire, entre mai et juillet, vous pouvez entourer le tronc de vos arbres avec du ruban adhésif de type « Duct-Tape » à l’envers ou installer une toile de jute attachée avec une ficelle afin d’empêcher les chenilles de monter jusqu’aux feuilles.
  • En dernier recours, vous pouvez utiliser du BTK, insecticide à faible impact. Le produit doit être pulvérisé sur les arbres attaqués par la spongieuse, tôt le matin ou en fin de soirée. Mais attention, le BTK s’attaque à tous les types de papillons, il faut donc l’utiliser de manière très minutieuse.

Afin d’obtenir plus d’informations sur les moyens de lutter contre cet insecte, contacter l’inspecteur en foresterie urbaine et horticulture au Service des permis et inspections.


Faut-il ou non intervenir sur les arbres en cas de verglas ?

En fait, la résistance d’un arbre au verglas varie considérablement d’une espèce à une autre, mais aussi d’un individu à un autre. Certaines caractéristiques rendent l’arbre plus vulnérable (ex. : jonctions faibles entre les branches, écorce incluse, chancres, blessures existantes, etc.). L’accumulation de glace ou de neige mouillée, jumelée à de forts vents, peut causer des dommages considérables qu’il est parfois possible de prévenir avec un bon entretien. Toutefois, sachez qu’une fois la glace installée, il peut être très dommageable pour l’écorce et les bourgeons de secouer les branches pour essayer de la déloger. Les arbres gelés sont très fragiles et il vaut mieux attendre qu’ils dégèlent pour réparer les dommages. Aussi, mieux vaut laisser faire la nature !

En revanche, si vous devez planter un nouvel arbre, choisissez de préférence une espèce qui résiste mieux aux intempéries, comme le chêne à gros fruits, le ginkgo biloba, le chicot févier, l’épinette blanche, l’épinette de Norvège, l’épinette bleue, le caryer cordiforme, le pommetier, le noyer noir, l’ostryer de Virginie, le sapin baumier, etc. Ces arbres ont des branches plus solides ou des branches latérales souples qui résistent mieux à la glace. Portez également attention à la vulnérabilité de l’espèce aux ravageurs et aux stress environnementaux. Le site Web de la Ville comprend plusieurs renseignements à ce sujet qui peuvent vous être utiles au moment de choisir; consultez-le !


Pourquoi procéder à une inspection des arbres en hiver ?

L’été, les feuilles masquent les défauts qui se trouvent sur les branches ou le tronc et qui peuvent affecter la solidité ou la structure d’un arbre. C’est pourquoi l’hiver est la période tout indiquée pour l’inspecter de près, particulièrement si :

  • vous avez vu des animaux nicher dans une cavité sur le tronc ou sur une branche (comme une famille de ratons laveurs);
  • votre arbre a subi des bris importants au cours des années précédentes (de grosses branches ont cassé);
  • vous trouvez régulièrement des morceaux d’écorce au sol ou des morceaux de bois;
  • vous remarquez la présence de trous de pics-bois;
  • des champignons (autres que les lichens) apparaissent de façon sporadique sur le tronc.

N’hésitez pas à faire appel à un spécialiste si vous craignez que l’arbre ne représente un danger ou nécessite un élagage préventif.

Infos : Service permis et inspections
450 621-3500, poste 1238





Le choix d’une espèce d’arbre et de son emplacement

Les arbres en milieu urbain sont une source de verdure inestimable, et ils aident à purifier l’air pollué. De plus, plantés sur votre propriété, ils peuvent contribuer à :

  • Embellir votre propriété (lui donner plus de valeur);
  • Fournir de l’ombrage en été pour rafraîchir la maison (pour les feuillus plantés au sud, sud-est et sud-ouest);
  • Bloquer les vents froids en hiver (pour les conifères plantés au nord, nord-est et nord- ouest);
  • Masquer la vue pour préserver l’intimité du jardin;
  • Empêcher l’érosion.

Des questions à vous poser pour faire le bon choix de votre arbre :

  • Quelles seront les dimensions maximales de l’arbre ?
  • Quel espacement est requis par rapport au réseau électrique aérien ?
  • Cet arbre est-il adapté au climat ? Quelle est sa zone de rusticité ?
  • Va-t-il s’harmoniser avec l’aménagement paysager ?
  • Les conditions d’humidité, de luminosité et de sol sont-elles adéquates ?
  • Les racines auront-elles assez d’espace pour bien se développer ?
  • Quel ombrage projettera-t-il sur la maison, la terrasse, la piscine ?
  • Produit-il des fruits qui vous incommoderont ?
  • Est-il résistant à la sécheresse, aux inondations temporaires, au sel de déglaçage, à la pollution et aux ravageurs ?
  • Demande-t-il beaucoup d’entretien ?

En faisant ainsi un choix éclairé, vous serez plus satisfait du résultat.

Pour la plantation, s’il s’agit d’un spécimen acheté en pépinière (et donc de grosseur non négligeable), assurez-vous d’avoir localisé les différents équipements souterrains avant de creuser (conduits, câbles, grille de mise à la terre, système d’irrigation, etc.).

Pour plus d’information, consultez la rubrique « L’importance de choisir la bonne essence d’arbre ou d’arbuste » sur le site Web d’Hydro-Québec.

La protection des arbres

Lors de travaux d’aménagement sur la propriété ou lors d’une nouvelle construction, on n’imagine pas à quel point les arbres demeurent fragiles face à ces perturbations.

Avant d’abaisser ou de hausser le niveau du sol de votre propriété, particulièrement s’il y a des arbres autour de la zone des travaux, vous devez communiquer avec le Service de l'urbanisme, permis et inspections de la Ville afin d’obtenir tous les permis nécessaires. 

Si vous prévoyez abaisser le niveau du sol, considérez que 70 % du système racinaire d’un arbre se trouve dans les 30 premiers centimètres du sol. Une perte significative des racines de l’arbre peut entraîner sa mort. Pour en protéger les racines, construisez un mur de soutènement en périphérie des branches et abaissez le sol graduellement afin de créer un monticule. Comme l’abaissement du niveau du sol diminuera la quantité d’eau accessible à l’arbre, vous devez également bien l’arroser pendant sa période d’adaptation.

Vos travaux de remblayage peuvent être réalisés à tout moment lors de l’aménagement paysager du terrain, mais vous devez être prudent aux abords des arbres, puisque ces derniers ne toléreront pas un rehaussement du sol d’aussi peu de 15 cm (6 po). En effet, ils sont très fragiles face à ce type de perturbation puisque, d’une part, l’apport de terre au-dessus des racines latérales les empêche de respirer et, d’autre part, la terre autour du tronc peut le faire pourrir.

 L’arbre, selon les espèces, pourra parfois survivre encore quelques années avant de dépérir, mais il sera alors trop tard. Certaines précautions, prises lors du remblai, pourront aider l’arbre à s’adapter à sa nouvelle situation. Le dessin ci-contre, tiré de Aménagement paysagiste, guide établi par la Direction générale des études du ministère des Travaux Publics, vous indique les précautions à prendre. Tout d’abord, lors du haussement de terrain, installez des drains agricoles de 4 po au niveau actuel du sol, comme les rayons d’une roue, le tronc étant au centre de la roue. Ensuite, remplissez l’espace de gros gravier qui laissent passer l’air, et pour donner encore plus de chance à l’arbre de survivre, reliez les drains horizontaux aux drains verticaux. Ces précautions doivent être prises au sol, sur une même largeur que la cime de l’arbre. De plus, prenez soin de laisser le tronc dégagé jusqu’au niveau de sol antérieur, dans un rayon de 30 cm à 2 mètres autour de l’arbre. La construction d’un muret de pierres en périphérie de cette zone évite que la nouvelle terre ne tombe dans le trou.

Lors de travaux de construction, la machinerie lourde risque de passer tout près de vos arbres, ce qui pourrait les endommager. En effet, le poids de la machinerie sur les racines peut être mortel. Sachant que les racines s’étendent en circonférence au-delà de la cime de l’arbre, redoublez de prudence et installez des clôtures temporaires pour protéger les arbres. L’entreposage des matériaux de construction (incluant la terre d’excavation) doit se faire à l’extérieur du périmètre formé par la clôture temporaire.

Une autre cause fréquente de mortalité chez les arbres en milieu urbain : la fameuse tondeuse ! Un jeune arbre dont la base a été écorchée par la tondeuse résistera souvent quelques années, mais ne s’améliorera pas. Selon la gravité des blessures, il survivra quelques mois ou quelques années. Ces blessures sont des portes d’entrée idéales pour les ravageurs et pathogènes. Pour éviter une telle situation, enlevez une bonne portion de pelouse autour de l’arbre et remplacez-la par un paillis. La tondeuse passera alors à une bonne distance du tronc, sans risquer de l’endommager.

L’entretien

Si vous faites appel à un entrepreneur pour entretenir vos arbres (élagage, taille de nettoyage), prenez le temps de vérifier ses références et assurez-vous qu’il possède une assurance responsabilité pour un montant assez élevé. En effet, lors de travaux d’élagage ou d’abattage, des accidents peuvent survenir et causer de lourds dommages, non seulement chez vous, mais aussi chez vos voisins.

Pensez aussi à demander des soumissions à trois entrepreneurs, pour comparer les prix, et lorsque votre choix est arrêté, exigez un contrat soigneusement rédigé.

Si vous décidez de faire l’entretien vous-même, n’oubliez pas qu’il est strictement défendu de couper la tête d’un arbre (étêtage). Lors des travaux d’élagage, il est important de ne pas enlever plus de 20 % des branches à la fois, et la coupe doit être faite en respectant les règles de l’art.

Consultez gratuitement la Norme BNQ NQ 0605-200 sur l’entretien des arbres

Les arbres et les mythes en milieu urbain

En milieu urbain, on attribue souvent bien des maux aux racines des arbres (bris d’égouts, de trottoirs, déplacement de murets, fentes dans les fondations, etc.). Elles n’y sont pourtant pour rien, puisque leur croissance est opportuniste. En effet, les racines ne croissent pas vers une direction particulière (ex. : vers un tuyau, en quête d’eau), mais elles s’allongent là où elles ne rencontrent pas de résistance. De plus, en moyenne, 99 % des racines d’un arbre se trouvent dans le premier mètre de profondeur du sol. C’est donc peu probable qu’elles soulèvent votre maison…

En fait, lorsque les racines d’un arbre sont présentes dans un conduit, c’est le signe qu’il y avait déjà une fuite et que ces dernières n’ont que profité de l’eau qui s’en échappait. Le même principe s’applique aux fissures dans les fondations : les racines exploratrices peuvent profiter du problème déjà présent, mais elles n’en sont pas la cause. En sol argileux, plusieurs facteurs peuvent causer ce genre de problème, généralement lié à l’assèchement de l’argile. Il ne faut surtout pas tenir les arbres comme responsables, mais adopter des comportements intelligents lors de la construction d’immeubles dans ce type de sol. Informez-vous auprès de l’Association des consommateurs pour la qualité dans la construction.

Pour plus d’informations sur les variétés d’arbres intéressantes :

  • Hydro-Québec, 2005. Répertoire des arbres et arbustes ornementaux. Hydro-Québec distribution. 547 pages. Disponible en librairie ou en téléphonant au 1 800 Énergie.
  • Farrar John Laird, 1996. Les arbres du Canada. Éditions Fides et Service canadien des forêts, Saint-Laurent, Qc. 502 pages.
  • Paquet, Bruno, 1993. Les racines des arbres : mythes, croyances et réalités. Revue Forêt Conservation, Juillet-août 1993 page 22-23.
  • « Les racines d’arbres et fondations d’immeubles » du site du Jardin Botanique de Montréal
  • Site Web du Bureau de normalisation du Québec

La maladie hollandaise de l’orme (ormes)

La maladie hollandaise de l’orme a décimé un très grand nombre d’arbres de ce genre en Amérique du Nord au cours du dernier siècle. Causée par un champignon qui est transporté d’arbre en arbre par un insecte (petit coléoptère), c’est une maladie foudroyante qui a été introduite sur notre continent au début du 20e siècle. Difficile à contrôler, elle est cependant facile à diagnostiquer. Ainsi, lorsque les feuilles d’un orme commencent à sécher et à tomber pendant l’été, c’est souvent le signe qu’il est atteint.

Pour freiner la progression de la maladie, et ainsi épargner le plus grand nombre d’arbres possible dans la région, certaines règles sont de mise :

  • Agissez dès que les symptômes apparaissent. Coupez rapidement un orme mort ou une section de celui-ci qui est atteinte, en prenant soin de bien désinfecter les outils par la suite. Souvenez-vous toutefois que la coupe d’un arbre à Rosemère nécessite d’abord l’obtention d’un permis délivré par le Service des travaux publics;

  • Brûlez rapidement le bois coupé, dans un foyer extérieur, afin d’éviter qu’il n’infecte d’autres arbres aux alentours;

  • N’apportez surtout pas le bois coupé au chalet ou ailleurs; vous risqueriez de propager la maladie en cet autre lieu.

Infos :

Le phytopte (érable, tilleul, orme, etc.)

Le phytopte (fusiforme, vésiculaire ou veloutant) inflige aux arbres des dommages qui se remarquent souvent au printemps. Il s’agit en fait d’un acarien qui pique la feuille et en suce la sève, entraînant une croissance anormale suivie d’une déformation (galle). Son action ne comporte aucun danger pour l’arbre. Cet insecte étant d’une importance secondaire, le recours aux pesticides, à faible impact ou non, n’est nullement justifié.

Infos :

L’anthracnose (frêne, chêne, érable, etc.)

Cette maladie fongique apparaît au printemps, lorsque le temps est humide et frais. Les arbres perdent alors une partie de leurs feuilles en peu de temps, au mois de mai ou juin, ce qui peut sembler inquiétant. La maladie atteint les feuilles, les rameaux et les branches, et se propage par le vent. Au printemps, après le débourrement, des taches translucides brunâtres apparaissent sur les nouvelles pousses, qui s’enroulent par la suite et tombent. Étant habituellement d’ordre strictement esthétique, cette maladie ne nécessite aucun traitement, ni avec des produits à faible impact ni à l’aide de pesticides. Par contre, un jeune arbre sévèrement atteint peut être plus sensible à ce champignon lorsqu’il est déjà stressé par d’autres facteurs environnementaux, par exemple, par un sol inadéquat pour sa croissance. Il sera utile alors d’examiner d’autres facteurs qui contribuent à la maladie.

Infos :

La tavelure (pommier, pommetier, poirier)

tavelure pommierLa tavelure est une maladie fongique qui s’attaque surtout aux pommiers, aux pommetiers et aux poiriers. Elle se propage au printemps, dès l’apparition des feuilles, lorsque la température varie entre 15°C et 20°C, lorsque l’humidité est très élevée. Ce sont surtout les feuilles ou les débris de végétaux de l’année précédente qui contribuent à la propagation.

Pour la prévenir, ramassez toutes les feuilles et les fruits tombés à l’automne. Lors de printemps très pluvieux, il arrive que la maladie soit assez importante pour provoquer une chute abondante de feuilles, mais sans danger pour la survie de l’arbre. Les fruits atteints par la tavelure sont comestibles, mais beaucoup moins appétissants.

Certaines variétés d’arbres y résistent beaucoup mieux. Tenez-en compte lors de l’achat d’un pommetier décoratif, par exemple.

Un traitement à la chaux (ou bouillie) soufrée, acheté en pépinière et appliqué tôt au printemps, peut aider à prévenir la maladie.

D’autre part, notez que l’huile pour stade dormant, appliquée en avril, aide à prévenir en partie la mouche de la pomme, cet insecte qui rend les fruits non comestibles. Informez-vous à votre conseiller en pépinière.

L’agrile du bouleau

agrile bouleau 1

Depuis quelques années, de nombreux bouleaux sont morts des suites de l’attaque de l’agrile du bouleau. Cet insecte, un petit coléoptère, pond ses œufs sous l’écorce, où se développent les larves. Ces dernières creusent des galeries qui empêchent peu à peu la sève de circuler jusqu’à la cime de l’arbre. Les premiers signes de la présence de l’insecte sont des renflements sous l’écorce, des trous en forme de « D » et une couronne de plus en plus dégarnie. La plupart du temps, les branches commencent à mourir dans le haut de l’arbre et c’est ensuite toute une section qui dépérit. Aucun traitement à ce jour n’est efficace et l’abattage demeure la solution ultime. Ne pas tarder avant de procéder, afin d’éviter la propagation des insectes aux bouleaux voisins.

agrile bouleau 2

Généralement, les bouleaux s’adaptent mal aux sols lourds et compacts et sont facilement stressés en milieu résidentiel, ce qui les rend encore plus sensibles à la maladie. Pour prévenir une mort prématurée, évitez de laisser pousser la pelouse sous les bouleaux, car la tondeuse peut en abîmer les racines superficielles. De plus, abstenez-vous d’utiliser des engrais chimiques (le compost est plus approprié), arrosez en période de grande sécheresse et réduisez autant que possible les blessures causées par l’élagage. Si vous désirez malgré tout planter un bouleau, choisissez une variété plus résistante (ex : Betula nigra Heritage).



La tache goudronneuse (érable)

tache gourdonneuseLa tache goudronneuse est une maladie foliaire, causée par des champignons (Rhytisma acerinum, Rhytismapunctatum)qui s’attaquent aux érables (à sucre, rouges, mais surtout argentés et de Norvège). Elle est de plus en plus présente dans notre région depuis quelques années. Elle est rarement dangereuse pour les arbres, même si les feuilles atteintes, tachetées de noir, tombent prématurément. Puisqu’il s’agit d’une maladie d’importance secondaire, il suffit de bien ramasser les feuilles malades et de les déposer dans la collecte de feuilles automnales, dans des sacs transparents ou de couleur orange, pour éviter que la maladie ne se propage aussi rapidement le printemps suivant. Si les feuilles de vos arbres n’ont pas de taches noires, vous pouvez les déchiqueter surplace pour enrichir votre pelouse d’un engrais naturel !


La livrée d’Amérique (cerisier, pommier, peuplier)

Également appelée chenille à tente, la livrée d’Amérique mesure 5 cm de longueur. Elle est rayée de blanc, brun et bleu, et dévore les feuilles de différentes espèces de plantes, dont plusieurs arbres. Ses œufs viennent à éclosion en juin, à l’intérieur d’un nid.

Idéalement, à l’exception des petits arbres, il suffit de couper la branche infestée. Dans le cas contraire, l’huile pour stade dormant, appliquée en avril, agit sur les œufs. Consultez votre conseiller à la pépinière lorsque vous faites l’achat d’un tel produit.

L’utilisation de l’insecticide biologique BTK, disponible en pépinière et dans certains magasins à grande surface, peut aussi s’avérer très efficace. Le BTK entraîne la mort des chenilles en un minimum de trois à cinq jours.

Assurez-vous qu’il a été conservé entre 5°C et 34°C, et portez attention à la date d’expiration.

La tétranyque

La tétranyque est un acarien du même groupe que les araignées (arachnides). Elle pique et suce la sève de plusieurs plantes dont les cèdres. Lorsque vos haies de cèdres prennent une teinte argentée, à la fin juillet, il est souvent trop tard et le pire des dommages est fait. Par contre, certaines actions peuvent permettre de prévenir une infestation de tétranyques :

  • Évitez de trop fertiliser avec des engrais forts en azote; ces derniers stimulent la croissance des pousses tendres, les préférées de la tétranyque;

  • Évitez de trop tailler les cèdres, surtout après la mi-juin, quand la température est chaude et que la tétranyque se reproduit rapidement. Dans ce cas, il est préférable d’attendre entre la fin août et la fin septembre, lorsque la température diminue.

  • Augmentez l’humidité près des cèdres en installant un système d’irrigation par goutte-à-goutte.

L’accroissement de seulement 10 % du degré d’humidité empêche l’éclosion de nombreux œufs, facilitant la tâche des prédateurs naturels.

Vous pouvez combattre la tétranyque en appliquant certains produits à faible impact, vendus en pépinière ou au centre du jardin. Le moment le plus propice pour traiter des cèdres atteints l’année précédente et réduire la population d’insectes à un niveau acceptable est au mois de juin. Le « End All » tue aussi la tétranyque au stade de l’œuf.

Si vous décidez d’utiliser un pesticide à faible impact, faites-le de préférence le soir, lorsque les prédateurs sont en diapause et que les rayons UV sont plus faibles, puisque ces produits sont photodégradables.

Le feu bactérien chez les rosacées (pommier, pommetier, sorbier, cerisier, etc.)

La brûlure bactérienne est une maladie foudroyante pour différentes espèces d’arbres et d’arbustes de la famille des rosacées. Causée principalement par la bactérie Erwinia, cette maladie est extrêmement difficile à contrôler et il n’existe pas de traitement efficace. Les arbres atteints présentent des symptômes qui ressemblent à des brûlures faites par le feu, d’où le nom « feu bactérien ». Les feuilles séchées restent sur l’arbre au début et, lentement, la maladie se propage aux autres branches. Vous pouvez tailler les branches atteintes pour prolonger la survie de l’arbre, mais il faut surtout bien désinfecter les outils par la suite, afin d’éviter la propagation de la maladie.

La brûlure bactérienne du lilas (lilas commun, lilas japonais ivory silk, etc.)

Si ses symptômes sont presque les mêmes que ceux de la brûlure de rosacées, la brûlure bactérienne du lilas est causée par une bactérie différente appelée pseudomonas syringae. Cette maladie est cependant tout aussi foudroyante et difficile à contrôler.

La grande popularité du lilas japonais ivory silk a peut-être contribué à la propagation de la maladie mais, quoi qu’il en soit, si vous choisissez tout de même d’en planter, achetez un individu vigoureux qui ne présente pas de symptômes et demandez une garantie.

Le nodule noir (cerisier, prunier)

Le nodule noir est causé par un champignon facile à reconnaître par les excroissances noires qui se forment autour des branches de l’arbre. Cette maladie débute habituellement à l’extrémité des branches et progresse vers le tronc de l’arbre, entraînant la formation de crevasses et la production de gomme. Les branches atteintes sont vouées à la mort. Elles doivent être coupées régulièrement à l’apparition des nodules et, surtout, avant l’hiver afin d’éviter que l’arbre entier ne soit contaminé. Si vous possédez des arbres s’apparentant au Prunus, vous pouvez contribuer à la prévention de cette maladie en préservant leur vigueur par une fertilisation et un arrosage adéquats. Évitez aussi de les planter dans un sol gorgé d’eau ou mal drainé.

Si votre arbre présente des nodules noirs, coupez les branches atteintes à 10 cm en dessous de l’endroit affecté. Bien désinfecter les outils et éviter de composter les débris. Si votre arbre est fortement atteint (voir Prunus Schubert sur la photo ci-contre), il est préférable de le faire couper, après avoir obtenu un permis auprès du Service des travaux publics. Pour plus d’information sur certains produits, consultez l’écoconseiller de la Ville.

Certains cerisiers et pruniers sont particulièrement sensibles au nodule noir. Informez-vous auprès de votre pépiniériste avant d’en faire l’achat.


L’agrile du frêne (frênes)

Consultez le dépliant d'information sur l’agrile du frêne accessible sur le site Web de la Ville de Rosemère.

Le remplacement d’un arbre

Au moment de remplacer un arbre mort, évaluez l’espace disponible (en fonction de la taille de l’arbre à maturité), la luminosité et les conditions du sol. Autant que possible, privilégiez les essences indigènes plutôt que les variétés ornementales, misant alors sur leur feuillage automnal décoratif ou sur leur grande rusticité. Consultez les autres documents sur les arbres disponibles sur notre site Web, dont la liste de suggestions d’arbres.

Autres références utiles :

  • Hydro-Québec, 2005. Répertoire des arbres et arbustes ornementaux. Hydro-Québec distribution. 547 pages. Disponible en librairie ou téléphonez au 1 800 Énergie.
  • Farrar, John Laird, 1996. Les arbres du Canada. Éditions Fides et Le Service canadien des forêts, Saint-Laurent, Qc. 502 pages.
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement, 2004. L’aménagement paysager chez soi : guide canadien. SCHL. 190 pages.

Pour assurer la relève

Même si vous choisissez une espèce d’arbre peu sensible aux ravageurs, sachez que de nouvelles menaces peuvent surgir à tout moment. Les arbres font face, comme nous, aux changements climatiques et aux périodes de températures extrêmes plus fréquentes qui les accompagnent. Quand vous plantez un arbre au mauvais endroit, il devient stressé et, par conséquent, résiste moins bien aux maladies et aux insectes. La clé du succès est la diversité. En choisissant des espèces variées, vous évitez ainsi de mettre « tous vos œufs dans le même panier ».

Certaines espèces d’arbres sont conseillées en général pour le territoire de Rosemère. Cependant, il est important de choisir à la pépinière un beau spécimen, en santé, dont le tronc est droit et sans blessure. L’état des racines est aussi à vérifie : elles ne doivent pas « tourner en rond » dans le pot ou en sortir excessivement.


Micocoulier occidental

(Celtis occidentalis)

  • Hauteur : 15 m / largeur : 8 m
  • Tolère bien la compaction du sol
  • Croissance relativement rapide en plein soleil
  • Convient à tous les types de sols
  • Arbre d’entretien facile qui supporte bien la pollution
  • Coloration automnale d’un beau jaune verdâtre

* Choix intéressant en remplacement du frêne


Le Ginkgo (arbre aux quarante écus)

(Ginkgo biloba)

  • Hauteur : 20 m / largeur : 8 m
  • Pas de ravageurs connus
  • Feuillage très décoratif
  • Port droit et étroit
  • Convient à certains espaces plus restreints, en raison de sa croissance lente
  • Résiste à la pollution urbaine
  • Tolère bien la compaction du sol et les sels de déglaçage
  • Sur la photo : coloration jaune or automnale

Pour le voir : 190, rue Charbonneau, entre le bâtiment des Travaux publics et la caserne des pompiers


Épinette bleue du Colorado « Koster »

(Picea pungens « Koster »)

  • Hauteur : 15 m / largeur : 5 m
  • Résiste bien à la pollution urbaine
  • Résiste à la compaction du sol et à la sécheresse
  • Tolère les sels de déglaçage
  • Couleur bleue très marquée
  • Plus étroite que l’épinette du Colorado conventionnelle

Pour la voir : intersection chemin de la Grande-Côte et rue Hertel, à côté de l’arrêt d’autobus

 

Catalpa de l’ouest

(Catalpa speciosa)

  • Hauteur : 15 m / largeur : 10 m
  • Floraison spectaculaire, parfum agréable à la mi-juin
  • Résiste au verglas
  • Tolère bien la compaction du sol
  • Plantation facile
  • Croissance rapide

Sur la photo : floraison printanière (juin)

 

Érable Freemanii « Autumn Blaze »

  • Hauteur : 17 m / largeur : 13 m
  • Croissance moyenne
  • Coloration exceptionnelle à l’automne
  • Issue d’un croisement entre l’érable argenté et l’érable rouge, il s’agit d’une variété très intéressante et polyvalente qui tolère différents types de sols.
  • Le plein soleil ou la mi-ombre lui conviennent bien
  • Idéal pour les grands espaces Sur la photo : coloration rouge automnale

Pour le voir : sentier des naissances, intersection montée Lesage et rue Lefrançois (Route verte) ou devant la bibliothèque municipale

 

Chêne à gros fruits

(Quercus macrocarpa)

  • Hauteur : 20 m / largeur : 20 m
  • Très robuste
  • Supporte les sols lourds et compacts,ainsi que l’inondation temporaire et la sécheresse
  • Plantation plus facile au printemps
  • Indigène au Québec et rustique dans la région
  • Arbre adapté aux grands espaces
  • Croissance lente
  • Très grande longévité

Érable à sucre

(Acer saccharum)

  • Hauteur : 20 m / largeur : 15 m
  • Grande longévité
  • Adapté au climat de la région
  • Couleur attrayante en automne
  • Croissance lente
  • Valeur ornementale très élevée de par son port et sa couronne arrondie
  • Sol riche et humide

Certaines variétés plus petites sont très intéressantes :

  • Acer saccharum « Green mountain »
  • Acer saccharum « Legacy »

Chêne écarlate

(Quercus coccinea)

  • Hauteur : 20 m / largeur : 15 m
  • Port pyramidal devenant globulaire
  • Très grande valeur ornementale
  • Croissance lente
  • Peu de problèmes phytosanitaires
  • Plus ou moins résistant à la pollution
  • Belle coloration automnale (photo)
 

Noisetier de Byzance

(Corylus colurna)

  • Hauteur : 12 m / largeur : 4 m
  • Croissance lente
  • Espèce rustique
  • Peu de problèmes phytosanitaires
  • Exige peu d’entretien
  • Résiste à la pollution
 

Maackia de l’Amur

(Maackia amurensis)

  • Hauteur : 8 m / largeur : 6 m
  • Croissance lente
  • Fleurs blanches en juillet
  • Bonne résistance aux intempéries et à la pollution
  • Peu de problèmes phytosanitaires
 

Phellodendron de l’Amur

(Phellodendron amurense)

  • Hauteur : 12 m / largeur : 10 m
  • Arbre de taille moyenne au port globulaire et étalé
  • Plein soleil essentiel
  • Arbre rustique à croissance rapide qui s’adapte bien aux conditions urbaines
  • Fruits noirs à l’automne qui contrastent avec le feuillage jaune doré
 

Orme accolade

(Ulmus X Accolade)

  • Hauteur : 23 m / largeur : 18 m
  • Port évasé, branches tombantes
  • Supporte les conditions urbaines ou les conditions difficiles de croissance (sécheresse, espace restreint pour les racines, pollution)
  • Résistant à la maladie de l’orme
  • Autres variétés similaires  intéressantes : Ulmus Patriot, Ulmus X « New Horizon »

* Choix intéressant en remplacement du frêne

 

Sapin blanc du Colorado

(Abies concolor)

  • Hauteur : 15 m / largeur : 5 m
  • Croissance moyenne à lente
  • Bonne rusticité
  • Supporte bien les conditions urbaines
  • Faible tolérance au compactage
 

Pruche de l’Est

(Tsuga canadensis)

  • Hauteur : 20 m / largeur : 12 m
  • Croissance moyenne
  • Port pyramidal devenant pleureur avec l’âge
  • Intolérance au compactage et au sel de déglaçage
  • Indigène au Québec
  • Espèce rustique
  • Craint les sols lourds et les endroits venteux
 

Arbres demandant réflexion et suggestions de remplacement

  • Orme d’Amérique : très sensible à la maladie hollandaise de l’orme.
    Suggestion : Remplacer par la variété « New Harmony » ou « accolade », deux cultivars plus résistants à la maladie hollandaise de l’orme.

  • Olivier de Bohème : très courte durée de vie.
    Suggestion : Si vous cherchez un petit arbre décoratif, l’érable de l’Amur, le marronnier de l’Ohio et l’amélanchier du Canada peuvent s’avérer des options intéressantes.

  • Érable argenté : sensible à la tache goudronneuse (maladie fongique), racines envahissantes, samares trop abondantes…
    Suggestion : Remplacer par l’érable Acer freemanii (croissance plus lente, variété très intéressante pour sa coloration automnale rouge). Si votre sol n’est pas trop compacté et s’il est bien drainé, optez aussi pour l’érable à sucre, dont la coloration automnale est très vive. Le cultivar « Legacy » (en sol argileux) ou « Green Mountain » sont particulièrement résistants.

  • Peuplier : les peupliers en général sont à éviter en banlieue, car leurs racines sont très envahissantes.
    Suggestion : Si vous avez beaucoup de soleil, et que vous désirez un arbre à croissance rapide, le phellodendron de l’Amur est un petit arbre différent qui ne vous causera pas de problèmes. Le micocoulier occidental est aussi très tolérant et croît rapidement. Si vous désirez tout de même un peuplier, assurez-vous de le planter à 30 pieds des bâtiments et des conduits d’eau et d’égout.

  • Cerisier de Schubert : comme la plupart des cerisiers, il est sensible au nodule noir, une maladie incurable de plus en plus répandue.
    Suggestion : Remplacer par un amélanchier, qui est un petit arbre décoratif à l’automne, dont les fruits attirent également les oiseaux. Si vous désirez absolument un arbre au feuillage pourpre, choisissez l’érable de Norvège « Royal Red ».

  • Bouleau : la plupart des bouleaux sont sensibles à l’agrile du bouleau, cet insecte qui a ravagé un très grand nombre d’arbres, surtout en milieu urbain.
    Suggestion : Remplacer par une autre espèce ou par le bouleau noir « Héritage », un cultivar plus résistant. Le phellodendron de l’Amur est aussi un arbre décoratif tout comme le bouleau, mais il tolère beaucoup mieux les sols argileux.

  • Pin : les pins à deux ou trois aiguilles sont très sensibles à différentes maladies fongiques, en partie parce qu’ils sont très stressés en milieu urbain. Les sols ne sont pas toujours adéquats pour eux et la sécheresse les affecte beaucoup.
    Suggestion : Le mélèze est un conifère adapté au climat. Sa croissance est rapide et sa coloration automnale est très jolie. Par contre, il perd ses aiguilles l’hiver ! Si vous aimez les pins malgré tout, choisissez le pin blanc, à cinq aiguilles, beaucoup moins sensible aux maladies.

  • Frêne : le frêne a longtemps été l’arbre par excellence à planter dans une ville pour ses différentes qualités (adaptation, croissance rapide, couleurs automnales, etc.), mais l’arrivée au Québec d’un ravageur exotique hors du commun, l’agrile du frêne, nous force à revoir cette option.
    Suggestion : Le micocoulier occidental est un arbre qui pourrait remplacer le frêne, car il s’adapte aussi bien aux différentes conditions urbaines. Le chicot du Canada, quant à lui, résiste très bien à la pollution, au verglas et aux maladies. Son feuillage ressemble à celui du févier, et c’est un arbre à valeur ornementale très élevée.

  • Magnolia : les magnolias sont de plus en plus sensibles à la cochenille, insecte redoutable difficile à éliminer.

  • Lilas Japonais « Ivory Silk » : petit arbre très populaire depuis quelques années, il est malheureusement sensible à la brûlure bactérienne, maladie qui affecte considérablement sonesthétisme.

Avant de creuser !

Consultez Info-Excavation, un service gratuit de localisation des infrastructures souterraines. Formulaire de demande de repérage disponible en ligne.

Pour plus d’information, consultez la rubrique « L’importance de choisir la bonne essence d’arbre ou d’arbuste » sur le site Web d’Hydro-Québec. Consultez d’autres documents sur les arbres disponibles sur le site Web de la Ville de Rosemère.

Autres références utiles :

  • Hydro-Québec, 2005. Répertoire des arbres et arbustes ornementaux. Hydro-Québec Distribution. 547 pages. Disponible en librairie ou contactez 1 800 Énergie.
  • Farrar, John Laird, 1996. Les arbres du Canada. Éditions Fides et Le Service canadien des forêts, Saint-Laurent, Qc. 502 pages.
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement
  • Société canadienne d’hypothèques et de logement, 2004. L’aménagement paysager chez soi : guide canadien. SCHL. 190 pages.
    Également disponible en anglais sous le titre : Landscape Guide for Canadian Homes


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  • Règlement sur la sécurité des piscines résidentielles